Cercle archiZ., nouvelle édition
Jeudi 4 mars 2021, dadH. organisait son premier cercle archiZ. de l’année, entièrement à distance.
Dans un contexte sanitaire encore sous tension, cet événement qui réunit traditionnellement une douzaine de participants (fabricants référençant leurs produits dans la plateforme et utilisateurs architectes et architectes d’intérieur), s’est tenu en visio-conférence. L’objectif était d’échanger sur les perspectives de la plateforme mais également de faire un partage d’expérience sur des sujets d’actualité et de prescription.
Pour ce 1er Cercle 2021, l’éclairage et les démarches visant un meilleur impact environnemental dans la construction étaient à l’honneur.

Des nouveautés dans archiZ. et des perspectives de développement
L’équipe de dadH. est revenue sur la première année d’archiZ. en présentant également les ambitions de la plateforme de rédaction de descriptifs et estimatifs de travaux pour l’aménagement intérieur.
L’objectif de la plateforme en cette année de lancement a été avant tout de répondre à tout type de structures dans sa proposition de services. En octobre, de nouveaux abonnements ont été proposés aux architectes, architectes d’intérieur et maîtres d’oeuvre avec un périmètre de fonctionnalités différent ainsi qu’une personnalisation plus poussée.
Dans la continuité de son développement et en réponse à la demande utilisateurs, archiZ. souhaite proposer un choix de lots plus large et un élargissement de son périmètre au-delà de l’aménagement intérieur.
Par ailleurs, archiZ. a pour ambition d’optimiser la bibliothèque privée ainsi que les fonctionnalités de recherche dans la bibliothèque générale.
Enfin, 2021 sera synonyme de la mise en place d’un nouveau module d’appels d’offres entreprises, intervenant logiquement après la rédaction des notices, CCTP, estimatifs et DPGF.
Eclairage : impression 3D et luminaires connectés
L'approche 3D
Amandine Delannoy, directrice des ventes Trade Ile-de-France-Centre chez Signify, a fait le point sur une innovation remarquable en matière d’éclairage : la mise en place de l’impression 3D basée dans une nouvelle usine hollandaise dédiée pour cette nouvelle activité.
Cette approche représente pour Signify une véritable contribution au développement durable, qui fait partie intégrante de la politique du groupe.
L’aspect écologique de ce type de luminaire se trouve dans sa conception. En effet, la production 3D nécessite moins de pièces ainsi que la suppression de l’utilisation de peinture et une production plus proche du consommateur. L’intérêt de cette production 3D est donc de réduire l’impact sur l’environnement, ce qu’a réussi à faire Signify avec une diminution de 75% de son empreinte carbone.
Au-delà de l’aspect écologique, la production de luminaires 3D représente une opportunité dans la multiplicité des choix que le consommateur peut effectuer en totale autonomie sur un site internet dédié, avec une personnalisation à sa guise. Dans ce choix de conception, les luminaires s’adaptent aux projets, grâce notamment la technologie « perfect fit » dans les downlights de la marque.
Pour plus d'informations : https://www.tailored.lighting.philips.com/fr/default.aspx
Les luminaires connectés : application dans le tertiaire et l'industrie
La demande est en croissance sur ce type d’éclairage, notamment car elle permet une optimisation de l’énergie et une gestion plus poussée des utilisations des espaces dans le milieu tertiaire. Signify a mis en place une solution totalement évolutive qui permet de s’adapter à la demande et aux besoins potentiellement fluctuants du client.
Cette solution de luminaires connectés, en retard sur le territoire français, n’en reste pas moins demandée et vient à se démocratiser dans le temps. Alors qu’hier, la mise en place pouvait être coûteuse, complexe et lourde à installer, ce type de solution connectée, sans fil, devient incontournable avec un paramétrage simple via une application mobile.
En savoir + : Plateforme IoT Interact | Interact (interact-lighting.com)
Stratégie environnementale dans le domaine de la construction : l’exemple d’Interface
Réduire l’empreinte carbone : que peut-on mettre en œuvre ?
Mickael Cornou, Marketing Manager Europe du Sud de l’entreprise Interface, a présenté les solutions mises en place pour diminuer l’impact carbone dans la production et l’installation des moquettes de l’entreprise. La stratégie environnementale pour ce type de matériaux et dans l’aménagement intérieur est prépondérante pour l’entreprise, notamment au travers de la mise en place de la Mission Zéro.
La nécessité d’analyser le cycle de vie du produit afin de mettre en place une bonne stratégie environnementale est déterminante, quel que soit le marché. Suite à cette analyse, l’entreprise a déterminé que la plus grande partie de son empreinte carbone se trouvait au niveau de la matière première de ses produits. Ainsi, la Mission zéro, qui a débuté en 1994, a eu pour but de supprimer tout impact de chaque produit sur l’environnement. C’est aujourd’hui un succès, car tous les produits sont aujourd’hui neutres en carbone sur toute la durée de leur cycle de vie et l’entreprise enregistre une réduction de 74% de son impact environnemental.
Pour en savoir + : Notre parcours environnemental (interface.com)
Aller plus loin, c’est possible ?
C’est en tous cas la nouvelle feuille de route d’Interface, au travers du programme « Climate Take Back ». Les actions mises en place visent :
un bilan carbone négatif pour l’ensemble des collections de l’entreprise à horizon 2040
l’inclusion des systèmes et processus naturels dans les bâtiments et paysages urbains (design biophilique) : la fabrication et l’installation de dalles aléatoires et le système de tactiles ont été présentés en tant qu’exemples d’éco-conception, et donc vertueux d’un point de vue économique et écologique
un focus sur la fin de vie des produits avec notamment un service plus poussé en matière de réutilisation et recyclage. Sur ce point, Mickaël Cornou insiste sur le fait que chacun a un rôle à jouer pour inclure ces prestations d’emblée dans les projets et pas seulement une mise en décharge
repenser les installations industrielles de production comme des écosystèmes (adaptation des températures à l’environnement, récupération des eaux, récupération du CO2 via un procédé de photosynthèse pour l’utiliser comme matière première…)

Informations complémentaires : Climate Take Back (interface.com)
Nous vous donnons RDV fin septembre pour une nouvelle édition du Cercle archiZ.!
Rappel :
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